Comment fonctionne le système D'Alembert
Jean-le-Rond D'Alembert, le fils illégitime d'un éminent officier de l'artillerie Française et créateur du système D'Alembert, fut effectivement un enfant abandonné et a grandi dans une relative pauvreté. Cela, bien que son père eut envoyé de considérables sommes d'argent à ses parents d'accueil, afin que D'Alembert puisse recevoir une bonne éducation. Il se lança dans les mathématiques et devint célèbre pour une série de travaux effectués au milieu du XVIIIe siècle qui ont exploré et développé les idées de Newton. L'un de ses champs de recherche l'a amené à expérimenter un système de pari qui porte aujourd'hui son nom. Nous nous intéresserons à ce système, puis verrons s'il est encore valable.
Comment fonctionne t-il ?
Le système est relativement simple à expliquer, et il sera plutôt facile à mettre en œuvre aussi longtemps que vous pouvez garder un chiffre en tête. Comme avec les nombreux autres systèmes, il est supposé que vous pariez à plusieurs reprises sur des nombres qui offrent des cotes de 50/50 comme rouge/noir ou pair/impair.
Le système fonctionne à l'aide d'« unités ». Une unité peut être de la taille que vous souhaitez. Cependant, vous finirez à un moment donné par parier beaucoup d'unités, raison pour laquelle vous ne devriez pas fixer une unité individuelle à un taux supérieur à 1% de votre budget total. Fixer ce taux à 0,5 ou 0,33% serait encore plus sûr. Pour le bien de notre démonstration, nous supposerons que notre unité de base est d'une valeur de 1 €.
La théorie qui sous-tend le système D'Alembert implique d'augmenter graduellement le montant que vous pariez lorsque vous êtes dans une mauvaise passe et de progressivement diminuer cette somme lorsque tout va bien. Donc vous commencez par parier une unité (1 €) sur le rouge. Si la mise est gagnante, alors vous répétez simplement le processus. Cependant, si vous perdez ce premier pari, vous augmentez votre mise d'une unité. Si vous perdez une deuxième fois, vous ajoutez une autre unité, ainsi de suite... Si en revanche vous gagnez, vous diminuez le nombre d'unités à nouveau, jusqu'à ce que vous finissiez par descendre à une seule unité. Un départ typique pour un jeu pourrait ressembler à ceci : Vous pariez 1 €, vous perdez, ce qui vous conduit à placer 2 € que vous perdez, même chose pour 3 € que vous perdez aussi. Néanmoins à 4 €, vous gagnez, puis vous pariez 3 € et gagnez encore. Vous placez 2 € que vous perdez et pariez 3 € qui vous accordent un gain. La mise suivante serait de 2 € et ainsi de suite.
Il n'y a aucun point d'arrêt. Vous continuez simplement à parier et à parier encore jusqu'à ce que vous en ayez assez. Parfois vous pourriez être confronté à des pertes considérables, mais vous continuez quoiqu'il arrive.
La faille dans les règles d'origine
En utilisant le schéma ci-dessus, il est rapidement apparu évident que le système tel qu'établi par D'Alembert lui-même, ne fonctionne en réalité pas très bien. Lors des essais, nous avons perdu régulièrement beaucoup d'argent - généralement plus de 30 000 € en 10 000 tours ! Cependant, une petite réflexion nous a permis de comprendre pourquoi l'ensemble des règles d'origine était défectueux. Lorsque le nombre d'unités est relativement bas, le fait de l'augmenter d'une unité a un impact plutôt important. La différence entre parier deux, trois ou quatre unités est considérable. Toutefois, utilisez le système sur une longue période et vous remarquerez qu'il y a des moments où vous pariez de plus grands nombres d'unités, comme 20 ou 30. Il y a en fait peu de différence entre placer 30 ou 31 unités. Par conséquent, le système devient en grande partie invisible, et les cotes de gains deviennent au contraire le facteur dominant. Comme nous le savons, même sur une table de roulette européenne, les chances sont contre vous. Faites donc attention à comment vous utilisez le système D'Alembert.